Aux Voisines et voisins du secteur Saint-Simon: pour un nouveau départ du comité des citoyennes et des citoyens

L'un des mandats de la Maison du Monde consiste à favoriser la réunion des citoyens et des citoyennes dans le but de s'impliquer tant à la conception d'activités pour le secteur, à réseauter leurs communautés, leurs voisins, leurs ami.e.s à des fins de bénévolat, d'entraide et de s'assurer que leurs voix sont entendues tant par les élu.e.s que par les différents intervenants.

Le secteur Saint-Simon, c'est un revenu familial moyen de 46 000 $, ce qui le classe parmi les plus défavorisés. Le secteur fut longtemps associé à l'industrie textile, ses ateliers et usines. Comme on le sait, ce n'est plus la courroie de transmission de l'économie locale. Pendant longtemps le secteur a souffert de la disparition de cette industrie et son non-remplacement par autre chose. Cela est en train de changer. La rue Chabanel ouest et les artères adjacentes voient arriver de nouveaux locataires commerciaux et industrielles dans les étages des nombreux immeubles qui ont été construits dans les années 60. Par contre les petits commerces de proximité ont soit fermé, soit péréclitent ou existent tant bien que mal. De nouveaux petits commerces s'intallent mais pas toujours dans le but de servir les résidents des rues avoisinantes.

À l'école primaire Saint-Simon Apôtre, il se parle 26 langues avec une dominante française et une autre arabe. C'est par le biais de l'école que nous entendons faire une percée afin d'attirer tant à la Maison du Monde qu'au comité des Voisin.e.s de Saint-Simon des membres issus de toutes ces communautés linguistiques. Il est important surtout que les nouveaux arrivants sachent qu'ils ont droit à la parole autant que tout le monde, même si parfois dans leur pays d'origine l'autorité représente le moyen le plus sûr d'avoir des problèmes. Ils/elles doivent comprendre qu'ici nous sommes tous égaux face à la loi. Nous avons tous les mêmes droits mais aussi les mêmes responsabilités et le mêmes obligations les uns envers les autres.

Bien sûr le fait d'avoir tous les mêmes droits et les mêmes obligations ne règle pas le problèmes des inégalités sociales! L'écart entre les plus riches et les plus pauvres s'agrandit sans cesse tant ici qu'ailleurs dans le monde. Au Canada cet écart entre les familles les plus pauvres et le plus riches frise les 500 fois, ce qui est en soit inaccaptable. Ce phénomène ne remonte qu'à quelques décennies car pendant longtemps il ne fut de 30 à 40 fois.

Il est donc essentiel de réfléchir tous ensemble à cette problématique des écarts qui est à proprement parlé centrale et incontournable dans toute revendication de justice sociale. Comme on ne règlera pas cette situation du jour au lendemain, il faut tout de même penser à trouver les moyens de s'entraider dans notre propre milieu.






Commentaires

Messages les plus consultés